Sommaire du vol. 40(2), 2011
Éditorial
Articles
Recensions
SOMMAIRE DU VOL. 40(1), 2011
Articles
La fidélité d’implantation du programme québécois d’intervention comportementale intensive destiné aux enfants ayant un trouble envahissant du développement en CRDITED, 01-23
Véronique Gamache, Jacques Joly et Carmen Dionne
Résumé
L’influence de la relation maîtres-élèves sur le développement de comportements deviants et delinquants à l’adolescence, 25-50
Véronique Giguère, Alexandre J.S. Morin et Michel Janosz
Résumé
Portait de la consommation de substances psychoactives chez les adolescents atikamekw, 71-86
Chantal Plourde, Jocelyne Pronovost, Marc Alain, Catherine Arseneault et Jenny Laperrière
Résumé
L’utilisation des scénarios sociaux : élaboration d’un programme d’intervention et perceptions d’adolescents ayant un trouble envahissant du développement, 87-103
Sonia Camiré et Georgette Goupil
Résumé
Approche centrée sur les enfants de deux ans : profils sociaux et origines conatives, cognitives, motrices et environnementales, 105-120
Céline Barriol et Catherine Garitte
Résumé
En réponse à
D. Paquette, M. Bigras et M. CrepaldiM. E. Clément et C. Malo
Recensions
F. Jamal. F., Dufour, S., Clément, M.-È., & Chamberland, C. (2011). Liens entre la légitimité perçue de la violence subie dans l’enfance de pères québécois et la violence actuelle vécue par leurs enfants dans la famille. Revue de psychoéducation, 40(2), 175-190.
La transmission intergénérationnelle de la violence envers les enfants et les perceptions reliées aux expériences personnelles de violence dans l’enfance ont été peu étudiées auprès des pères. L’objectif de la présente étude vise à examiner les liens entre la violence physique sévère vécue par des pères durant leur enfance, sa légitimité perçue et la violence actuelle vécue par leurs enfants. Les données de cette étude sont issues d’un sous-échantillon de 204 pères ayant déclaré de la violence sévère dans leur enfance lors de l’enquête québécoise sur la violence familiale dans la vie des enfants du Québec réalisée en 2004 par l’Institut de la Statistique du Québec. Les résultats des analyses de variance montrent la présence d’un lien significatif entre la fréquence rapportée de la violence vécue dans l’enfance et sa légitimité perçue, ainsi qu’avec la violence actuelle à l’endroit d’un enfant. Les analyses discriminantes ont ensuite permis de démontrer que les pères rapportant avoir souvent ou très souvent vécu de la violence physique sévère dans l’enfance ont actuellement des enfants qui vivent plus de violence psychologique que ceux qui rapportent en avoir rarement vécu. Plus les pères considèrent la violence physique sévère qu’ils ont vécue comme étant méritée, plus leurs enfants vivent de la violence psychologique. Enfin, les enfants des pères qui considèrent la violence qu’ils ont subie comme parfois méritée vivent moins de violence physique mineure que ceux des pères qui la considèrent comme souvent ou très souvent méritée. Les implications pour la recherche et la pratique sont discutées.
Fermer la fenêtreLaurier, C. & Chagnon, F. (2011). Étude du risque suicidaire chez des jeunes contrevenants masculins : caractéristiques différentielles des adolescents les plus à risque. Revue de psychoéducation, 40(2), 191-216.
Les jeunes contrevenants représentent une population particulièrement à risque de comportements suicidaires (tentatives et suicides complétés). La littérature à ce sujet révèle que plusieurs facteurs, telles la violence et l’instabilité familiale, sont associés tout autant au risque suicidaire qu’au risque de délinquance. En outre, certaines caractéristiques associées au mode de vie délinquant, tels le port d’armes et la consommation de substances, contribuent à amplifier le risque de passage à l’acte suicidaire. À l’inverse, la délinquance entraîne des conséquences pouvant exacerber le risque suicidaire : ruptures relationnelles ordonnées par le tribunal, incertitudes liées aux problèmes légaux et l’hébergement en centres pour jeunes contrevenants en constituent des exemples. Dans ce contexte, les résultats d’une étude portant sur le risque suicidaire chez des jeunes contrevenants pris en charge par le Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire sont présentés dans cet article. Cette étude de nature quantitative a inclus 49 jeunes contrevenants sous la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents. Les analyses révèlent que 37,6% des jeunes rencontrés présentent un risque suicidaire. Une analyse en grappes (cluster analysis) a ensuite permis la création de deux groupes de jeunes contrevenants : le premier comprend des adolescents (n=20) présentant de mulitples difficultés psychologiques (groupe multirisque) et le second (n=28) regroupe des adolescents qui en présentent moins (groupe faible risque). Ces groupes sont décrits en fonction de leurs caractéristiques associées, permettant l’ébauche d’une classification distinguant les jeunes contrevenants les plus à risque et les moins à risque de présenter des difficultés psychologiques, dont un risque suicidaire. Par l’étude des différences entre ces deux groupes, il est possible de dégager les facteurs les plus susceptibles d’influencer le risque suicidaire. Finalement, la prévalence du trouble de stress post-traumatique (TSPT) est observée plus spécifiquement selon les deux groupes précédemment créés. Les jeunes du groupe multirisque présentent significativement plus fréquemment un TSPT que les jeunes du groupe faible risque malgré une prévalence comparable des traumatismes vécus par les individus des deux groupes. En conclusion, cette étude a permis de dresser un portrait des adolescents les plus à risque de suicide parmi un groupe de jeunes contrevenants. Par la mise en lumière d’une problématique associée caractérisée par des difficultés psychologiques multiples et multifactorielles, cette étude souligne l’importance d’une prise en charge et d’un traitement global des jeunes contrevenants, incluant les aspects psychologiques et les expériences passées.
Fermer la fenêtreA. Dubois-Couture, A., Hébert, M., Robichaud, M., Gagné, & M.-H., Boucher, S. (2011). Analyse des facteurs de risque associés à la victimisation psychologique, sexuelle et physique des étudiantes universitaires dans le contexte de leurs relations amoureuses. Revue de psychoéducation, 40(2), 217-239.
L’ampleur du phénomène de la violence dans les relations amoureuses et la sévérité des conséquences qu’elle engendre, justifient le besoin de mieux documenter les mécanismes et les facteurs de risque associés à la victimisation. L’objectif de la présente étude est d’explorer les facteurs de risque liés à la victimisation psychologique, sexuelle et physique de jeunes femmes adultes en se basant sur le modèle de Riggs et O’Leary (1989, 1996) qui suggère de considérer des variables liées aux antécédents individuels et au contexte de la relation. Cette étude se situe dans le cadre du volet québécois de l’International Dating Violence Study (IDVS). L’échantillon est composé de 228 étudiantes provenant de différents programmes de premier cycle de trois universités québécoises. La victimisation psychologique, sexuelle et physique est mesurée par la version française du Revised Conflict Tactics Scale (Straus, Hamby, Boney-McCoy, & Sugarman, 1996). Les variables liées aux antécédents individuels et celles liées au contexte de la relation sont évaluées par la version française du Personal and Relationships Profile (Straus, Hamby, Boney-McCoy, & Sugarman, 1999). Cette étude révèle que 32 % des participantes ont subi au moins un comportement de coercition sexuelle, 24,6 % ont subi au moins un acte de violence physique et 23,9 % ont été victimes de violence psychologique sévère au cours des 12 derniers mois. Des analyses de régression logistique révèlent que la violence psychologique subie est associée à une histoire de négligence, à l’agression sexuelle dans l’enfance, à la durée de la relation et aux problèmes de communication; la violence physique est associée à une histoire de violence physique dans l’enfance et aux problèmes de communication dans la relation actuelle; alors que la coercition sexuelle est associée au fait d’être témoin de violence familiale et aux conflits dans la relation. Les résultats soutiennent le modèle de Riggs et O’Leary (1989, 1996) puisque des variables liées aux antécédents et au contexte de la relation sont associées à la violence subie dans une relation amoureuse. L’implication des résultats pour l’élaboration des programmes de prévention est discutée.
Fermer la fenêtreMarcotte, J. & Ringuett, D. (2011). Étude exploratoire des liens entre l’identité et l’implication scolaire des jeunes de 18 à 24 ans en formation générale des adultes. Revue de psychoéducation, 40(2), 241-260.
Cette étude transversale examine les liens entre les ressources personnelles et sociales (capital identitaire et social), le développement identitaire et l’implication scolaire auprès d’un groupe de jeunes inscrits en centre de formation générale des adultes (FGA) au Québec. Les auteurs souhaitent ainsi identifier les variables qui contribuent à l’implication scolaire et les différences possibles en fonction du genre. Largement étayé dans la littérature scientifique, le rôle-clé de l’identité et des actifs liés au capital identitaire et social s’attarde de manière quasi exclusive aux milieux éducationnels postsecondaires. Par conséquent, nous connaissons peu de choses sur les apprenants qui ne suivent pas le cheminement éducationnel classique. La présente étude s’intéresse donc à l’association entre les variables identitaires et l’implication scolaire auprès d’un échantillon de jeunes fréquentant un Centre d’éducation des adultes (CEA). Les principaux résultats obtenus à partir d’un échantillon mixte de 276 apprenants de 18 à 24 ans, montrent que les variables à l’étude contribuent effectivement à l’implication scolaire de ces jeunes. Plus précisément, les analyses mettent en lumière le rôle prépondérant de l’estime de soi et les liens significatifs que ce concept entretient avec d’autres variables (lieu du contrôle et soutien familial). Elles révèlent également des différences significatives selon le genre en ce qui a trait à la contribution du processus identitaire sur l’implication scolaire. Ces constats permettent quelques hypothèses explicatives et implications concrètes pour la pratique psychoéducative.
Fermer la fenêtreK. Tardif-Grenier, Archambault, I., & Janosz, M. (2011). Les pratiques parentales, le désengagement scolaire des amis et le rendement scolaire chez les élèves du secondaire nés à Haïti et fréquentant une école en milieu défavorisé. Revue de psychoéducation, 40(2), 261-282.
Les adolescents d’origine haïtienne provenant de milieux défavorisés sont particulièrement à risque d’avoir un faible rendement scolaire. Pourtant, peu d’études canadiennes se sont intéressées au vécu scolaire des élèves de cette communauté. La présente étude a évalué l’effet modérateur de quatre pratiques parentales (règles parentales, aide aux devoirs, communication parent-école et soutien scolaire) sur la relation entre le désengagement scolaire des amis et le rendement en français d’adolescents haïtiens. Cette étude longitudinale compte 467 élèves de secondaire I, nés en Haïti et fréquentant des écoles secondaires situées dans des milieux défavorisés de la région de Montréal. Les résultats ont montré que le désengagement scolaire des amis, les règles parentales, le soutien scolaire et la communication parent-école prédisent significativement le rendement scolaire. Toutefois, aucune des quatre pratiques parentales ne modère le lien entre le désengagement scolaire des amis et le rendement de l’élève. Ces résultats mettent en évidence l’importance de considérer les parents et les amis de l’élève pour comprendre les difficultés scolaires des adolescents haïtiens provenant de milieux défavorisés. Il serait souhaitable que les programmes d’intervention et de prévention visant à augmenter les chances de succès scolaire de ces jeunes impliquent leurs parents et leurs amis.
Fermer la fenêtreGamache, V., Joly, J., & Dionne, C. (2011). La fidélité d’implantation du programme québécois d’intervention comportementale intensive destiné aux enfants ayant un trouble envahissant du développement en CRDITED. Revue de psychoéducation, 40(1), 1-23.
Cette étude traite de la fidélité d’implantation du programme québécois d’intervention comportementale intensive (ICI) destiné aux enfants ayant un trouble envahissant du développement (TED), âgés de moins de six ans, suivis par des Centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement (CRDITED). Pour ce faire, cette étude mixte utilise le questionnaire sur la fidélité d’implantation de Joly (2008), un questionnaire maison destiné aux acteurs oeuvrant au sein des CRDITED et portant sur l’implantation de certaines composantes du programme (selon le modèle d’évaluation proposé par Chen, 2005) et l’entrevue semi-structurée. L’échantillon est constitué de 96 professionnels (intervenants, superviseurs et coordonnateurs) rattachés au programme ICI et provenant de six CRDITED. Les résultats indiquent globalement un niveau de fidélité élevé malgré une grande variabilité dans les pratiques. Nonobstant le niveau élevé de fidélité rapporté, des différences significatives sont observées entre les centres en ce qui concerne l’adhésion, la participation de la clientèle et l’indice global de fidélité d’implantation. En ce qui concerne les facteurs associés à la fidélité d’implantation, des lacunes dans la documentation spécifique au programme ICI et dans la formation offerte aux intervenants sont rapportées. Les trois facteurs jugés les plus favorables à l’implantation du programme sont la formation sur les TED, la supervision des éducateurs et la collaboration avec les partenaires. Ceux jugés les plus nuisibles sont l’instabilité de l’équipe, le manque de formation en TED et l’absence de locaux adaptés. Les résultats sont discutés à la lumière des quelques travaux de recherche publiés en relation avec l’implantation de programmes semblables. Des recommandations sont faites visant à promouvoir la fidélité de l’implantation du programme et orienter les recherches futures.
Fermer la fenêtreGiguère, V., Morin, A. J. S., & Janosz, M. (2011). L’influence de la relation maîtres-élèves sur le développement de comportements déviants et délinquants à l’adolescence. Revue de psychoéducation, 40(1), 25-50.
Cette étude vise à vérifier le lien entre le développement de comportements déviants et de délinquance et les relations maîtres-élèves à l’adolescence, considérées sous l’angle de la qualité des relations entretenues personnellement par un élève avec ses enseignants (QRP : relations chaleureuses et conflictuelles) et de la qualité globale des relations maîtres-élèves dans l’école (QRG : climat relationnel, pratiques pédagogiques et pratiques de gestion des comportements). Les analyses ont été effectuées sur un échantillon de 1171 élèves (52,9 % de garçons; âge moyen de 12,75 ans) de la grande région de Montréal, évalués par questionnaires à trois reprises, en classe, au cours de la première année du secondaire (au début, au milieu et à la fin de l’année). Les résultats montrent que les comportements déviants sont davantage influencés par la QRP, tandis que la délinquance est influencée par les deux facettes des relations maîtres-élèves. L’effet de certains aspects des relations maîtres-élèves varie aussi selon le sexe : les pratiques pédagogiques prédisent les comportements déviants et la délinquance seulement chez les garçons, et la relation conflictuelle a un effet plus prononcé chez les filles pour ce qui est des comportements déviants. Finalement, les élèves présentant des niveaux moyen et élevé de comportements déviants et de délinquance bénéficient davantage de relations maîtres-élèves positives.
Fermer la fenêtreSabourin, G., des Rivières-Pigeon, C., & Granger, S. (2011). L’Intervention Comportementale Intensive, une affaire de famille? Analyse du regard que posent les mères d’enfants autistes sur leurs intervenantes. Revue de psychoéducation 40(1), 51-70.
Depuis 2003, les Centres de réadaptation (CRDITED) ont reçu le mandat d’offrir des services d’Intervention Comportementale Intensive (ICI) aux enfants autistes. Les connaissances actuelles concernant la relation entre les mères et les intervenantes des programmes d’ICI demeurent très limitées, mais portent à croire que les mères pourraient bénéficier du soutien offert par les intervenantes. Cet article a pour objectif : 1) d’explorer la perception générale qu’ont les mères vis-à-vis les intervenantes travaillant auprès de leur enfant, 2) d’explorer la perception qu’ont les mères des rôles joués par les intervenantes auprès d’elles et de leur famille. Des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès de 13 mères d’enfants autistes qui reçoivent de l’ICI. Les résultats de la première analyse montrent que les mères ont développé un lien affectif très important avec les intervenantes. Cet attachement peut être mis en lien avec certaines caractéristiques personnelles et professionnelles que les mères ont dit apprécier chez ces intervenantes. Les résultats de la deuxième analyse suggèrent que les intervenantes adoptent des rôles variés auprès des mères et de leur famille. Le rôle principal qui se dégage de l’analyse des entretiens est le rôle « classique » qui consiste à intervenir directement auprès de l’enfant. D’après les mères, les intervenantes sont également appelées à guider leurs interventions auprès de leur enfant et à leur donner de l’information. Certaines intervenantes offrent du soutien émotif aux mères. Ainsi, d’après l’analyse des propos des mères, les rôles des intervenantes vont au-delà de l’intervention faite auprès de l’enfant et seraient profitables pour l’ensemble de la famille.
Fermer la fenêtrePlourde, C., Pronovost, J., Alain, M., Arseneault, C., & Laperrière, J. (2011). Portait de la consommation de substances psychoactives chez les adolescents atikamekw. Revue de psychoéducation, 40(1), 71-86.
Cet article présente les résultats quantitatifs d’une étude portant sur les habitudes de consommation de substances psychoactives (SPA) menée en 2007-2008 auprès d’adolescents dans deux communautés atikamekw. L’étude a été réalisée en milieu scolaire secondaire ; les données proviennent de 172 répondants qui ont accepté de remplir la grille de dépistage de la consommation problématique d’alcool et de drogues chez les adolescents (DEP-ADO). Les résultats indiquent une consommation d’alcool et/ou de drogues importante, qui débute de manière précoce et que l’on peut considérer comme étant problématique pour bon nombre de ces jeunes. Plusieurs disent vivre des conséquences négatives importantes reliées à leur consommation. Bien que peu de différences entre les sexes ressortent de nos résultats d’un point de vue statistique, les jeunes filles sont plus nombreuses à boire de façon excessive et vivent davantage de conséquences négatives du point de vue de leur santé physique et psychologique. Enfin, nos résultats indiquent que très peu de jeunes se tournent vers des ressources d’aide professionnelles pour faire face à leur problème de consommation. Cette étude met en évidence l’importance de la prévention et du dépistage dans les programmes touchant la toxicomanie chez les jeunes.
Fermer la fenêtreCamiré, S., & Goupil, G. (2011). L’utilisation des scénarios sociaux : élaboration d’un programme d’intervention et perceptions d’adolescents ayant un trouble envahissant du développement. Revue de psychoéducation, 40(1), 87-103.
Cette étude exploratoire décrit le développement, la validation et l’application d’un programme sur les scénarios sociaux auprès de quatre adolescents entre 14 et 16 ans qui présentent un trouble envahissant du développement. Ce programme a pour particularité de faire participer le jeune dans la réalisation et l’application de son scénario social. Les résultats obtenus permettent d’observer que les adolescents peuvent prendre plusieurs décisions sur la création et l’application de leur scénario social : la forme, la fréquence, le moment et le lieu de lecture du scénario. Les résultats indiquent aussi que les adolescents peuvent jouer un rôle actif l’utilisation de stratégies pour les aider à résoudre leurs problèmes.
Fermer la fenêtreBarriol, C., & Garitte, C. (2011). Approche centrée sur les enfants de deux ans : profils sociaux et origines conatives, cognitives, motrices et environnementales. Revue de psychoéducation, 40(1), 105-120.
Le jeune enfant est un être social : il doit être étudié comme un « tout » (conatif, cognitif et social) intégré dans ses milieux de vie. Cette recherche, en se fondant sur une approche centrée sur la personne, vise à comprendre comment les caractéristiques sociales, conatives, cognitives, motrices et environnementales d’un jeune enfant s’intègrent pour former un « tout ». Les objectifs sont 1) d’établir des profils sociaux (comportementaux) de 61 enfants de deux ans, et 2) de montrer qu’au sein d’un même profil les enfants présentent des similitudes psychologiques (conatives, cognitives, motrices) et environnementales (familiales et extra-familiales). Les comportements sociaux ont été observés écologiquement. Le tempérament a été évalué par la mère à l’aide de questionnaires. La compréhension des émotions, le langage et la motricité globale ont été évalués par un expérimentateur à l’aide d’échelles. Les résultats mettent en évidence cinq profils sociaux d’enfants qui se distinguent socialement, psychologiquement et environnementalement. Si l’on tient compte de la notion de continuité/discontinuité, certains de ces profils semblent être précurseurs de difficultés ultérieures.
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